Des hommes, des femmes, des enfants tracent sur le sable de la baie des Trépassés une œuvre éphémère, un mandala géant : Nous sommes à Plogoff, à la pointe du Raz, tout au bout de la Bretagne. Ces artistes d’un jour célèbrent la lutte qu’ils ont menée ici même contre la construction d’une centrale nucléaire.

Le film, à travers le récit des protagonistes de la lutte de Plogoff, (1974 – 1981) s’interroge sur sa résonance aujourd’hui avec la multiplication du nucléaire en France et dans le monde, avec le développement des mouvements de résistance citoyenne qui s’inspirent de Plogoff et du Larzac.

C’est aussi un film sur la relation des êtres humains à la beauté: si certains technocrates voient dans la nature un simple outil de profit, ceux qui vivent en osmose avec la terre qui les porte, veulent préserver cette harmonie, cette beauté. La pointe du Raz, site remarquable de Plogoff, la mer, le vent, la lande, deviennent alors un des personnages du film. L’œuvre éphémère collective devient le symbole de cette victoire de la beauté.

Lîle d'Hiva Oa aux Marquises sera l'ultime escale du voyageur Paul Gauguin. Depuis cet atelier du bout du monde où il passera les deux dernières années de sa vie, le film retraverse les étapes du parcours artistique du peintre : de la Bretagne aux Marquises, en passant par le Pérou et Tahiti. Ses voyages, ses tableaux, les nombreuses correspondances entretenues avec ses amis sont autant de pistes pour comprendre ce précurseur de l'art moderne et percer le mystère de ce peintre en perpétuelle quête d'ailleurs.

Longtemps soumis à l’image fantasmée du miroir que nous leur tendons, les Tahitiens assumentaujourd’hui leur différence : « le gros est beau », car l’homme a réussi et la femme est épanouie,resplendissante d’obésité.Aujourd’hui, en Polynésie française, 60% de la population est obèse et 30% est diabétique,terrible record mondial.
« Le miroir de Maeva » reflète les visages des Tahitiennes, mais aussi leurs doutes, leurs questionnements, leurs rêves et si le film met en avant les malaises et dysfonctionnements de la société polynésienne, il ouvre aussi des portes sur l’avenir.

Il est des hommes qui portent haut et fort la voix de leur peuple, non par le combat, mais par le dialogue, l'art, la culture. Lucien Roo Kimitete est de ceux là : Artiste, chorégraphe, homme politique par accident, il a été l’instigateur de la renaissance des Iles Marquises, l’archipel le plus isolé de la Polynésie Française, et a su rappeler à la lointaine métropole que ces Maoris du bout du monde sont une composante de la richesse et de la diversité culturelle française.
Le film retrace le parcours de cet homme hors du commun, Maori et Français, danseur et homme politique, religieux et hédoniste. D’une enfance passée dans la cocoteraie aux plus hautes instances de la vie politique et culturelle française, une vie arrêtée brutalement le 23 mai 2002 : le petit avion de tourisme qui transportait Lucien Roo Kimitete et 4 autres personnes a disparu corps et biens dans le Pacifique au dessus des Tuamotu. On n’a jamais retrouvé la moindre trace de l’avion et de ses passagers. Le mystère de cette disparition n’a à ce jour pas été élucidé. 

Tourné dans le collège inuite de Umiujaq, Nunavik, Grand Nord du Québec, ce documentaire pose le problème de la mutation de la société inuite qui est tentée de s’ouvrir au monde moderne tout en restant profondément attachée à ses traditions.

C’est la fin de l’année au collège, le professeur de français répète le spectacle de fin d’année : « L’avare » de Molière. Parallèlement, les mêmes jeunes répètent les danses traditionnelles maories le soir sur la place du village. Avant de retourner sur leurs îles respectives par le bateau de ramassage scolaire qui dépose les enfants dans chacune des six îles marquises, les jeunes inscrits en classe de sculptures passent leur examen : la création d’un Tiki de bois, représentation tutélaire d’un dieu marquisien. Plus loin, dans la cour de récréation face à la mer, les élèves de la classe de seconde disent à leur professeur leur inquiétude de devoir quitter les Marquises et leur famille pour aller poursuivre leurs études à Papeete, à 1 500 km de chez eux. Beaucoup veulent revenir plus tard pour essayer de développer leur petit archipel.

26; Image : Nicolas Ruelle

Tourné essentiellement en Bretagne: forêt de Brocéliande, Monts d'Arrée.
On y parle de fées, de korrigans et de superstitions enfouies dans l'inconscient collectif.
Avec l'historienne Marie Charlotte Delmas

A l'école des nomades Touaregs de Tadibène, au nord d'Agadez, Niger

PERSONNALITÉS INTERVIEWÉES EN DIRECT DANS LE CADRE DU MAGAZINE « TRANSIT » (diffusé sur Arte tous les vendredis de 20 heures 30 à 22 heures,

Pierre-Gilles de GENNES, prix Nobel de physique

Georges CHARPAK, prix Nobel de physique

Erik ORSENNA, écrivain

Jean- Marie LEHN, prix Nobel de chimie

Paco IBANEZ, chanteur

Marek HALTER, écrivain

Théodore ZELDIN, écrivain britannique

Enki BILAL, auteur de BD

Claude HAGEGE, linguiste

Yvette ROUDY, femme politique

Axel KRAUSE, du Wall Street Journal

Wladimir FEDOROVSKI, conseiller de Gorbatchev et Eltsine

Pavel LOUNGUINE, cinéaste

Kofi YAMGNAME, homme politique

Georges SEGUY, ex secrétaire général de la CGT

Bronislaw GEREMEK, historien et homme politique polonais voir la video: http://youtu.be/RP4Gf12FHz0

Besnik MUSTAFAJ, écrivain albanais

Gilles KEPEL, historien

Michel POLAC, journaliste voir la vidéo : https://youtu.be/8pcdDaytFnU

Michel ALBERT, PDG des AGF

Jean-Pierre COT, homme politique

Jacques RUFFIE, professeur au Collège de France

Beate KLARSFELD, historienne

Eugen DREVERMANN, psychanalyste et écrivain 

Collection "L'histoire immédiate" France 2, production Jean-Claude Guillebaud et Daniel Leconte

Collection "L'histoire immédiate" France 2, production Jean-Claude Guillebaud et Daniel Leconte